Body Pulp : une première !

L’année passée, j’avais craqué au CSF pour le tout nouveau patron de chez Atelier Scämmit : le body Pulp. Des bodies, j’en ai porté plein dans les années 90, et puis ils sont passés de mode. Ils ont un gros avantage : le haut ne passe pas son temps à remonter et sortir du pantalon (ou de la jupe), et tout tient bien en place.

Celui-ci est en jersey, avec plein de plis plats devant et dans le dos, un col châle et un beau décolleté en V. Je me demande même s’il n’est pas un peu trop décolleté à mon goût, mais on verra bien. On peut choisir entre des manches un peu bouffantes ou pas, et resserrées par un poignet ou pas.

Pour le tissu, il faut d’abord que je vous parle de Mars’elle, une très belle découverte du salon. Rebecca, la fondatrice de Mars’elle est belge, et dessine elle-même les motifs de ses tissus. Elle est très attentive à l’empreinte écologique de ce qu’elle produit et ne propose que de l’éthique, du bio et du naturel. Bref, pour celles et ceux qui me suivent, tout ce que j’aime ! Nous l’avons rencontrée au Pôle éthique du CSF et ça a été le coup de foudre pour sa production. Pas donnée, certes, mais la qualité a un prix.

Donc, pour en revenir à mon tissu, j’ai acheté du jersey interlock, c’est-à-dire du jersey assez épais, parfait pour des cousettes d’automne-hiver, dans les tons d’automne (parce que c’était l’automne). Cependant, ne voulant pas couper directement dans ce coupon précieux, j’ai décidé de faire une toile (portable si possible) dans une maille milano polyviscose rouge vif dénichée aux coupons Saint-Pierre. Ainsi, pas de stress de se louper !

Le patron est assez simple : un devant, un dos, une culotte devant, une culotte dos, une manche et deux petits morceaux de propreté pour la culotte. Il y a une vidéo très bien faite où Johanna explique le pas-à-pas du body. J’avoue que j’avais la flemme de lire le tuto, et donc je me suis rabattue sur la vidéo.

Le montage est parfois un peu spécial pour du jersey : on pique au point droit, pour ensuite recouvrir la couture au point de surjet, afin de gagner en précision. Une espèce de faufilage, mais à la machine, quoi. Je n’ai pas l’habitude de travailler comme ça, mais je suis Johanna dans ses explications en tous cas pour les parties pour les plus difficiles. J’avoue être directement passée sur la surjeteuse pour assembler les manches, les côtés et la culotte avec le corps. L’encolure châle est particulière et demande des explications, mais la vidéo est très claire, et ça va tout seul. Le reste ne présente pas de difficulté. Je n’ai jamais mis autant de laminette sur un vêtement : il y en sur le haut du dos (normal), mais aussi tout autour de l’encolure, autour de la taille (à la jonction culotte-corps) et autour des cuisses. Ca fait beaucoup de laminette, tout ça !

Bref, une fois toute cette laminette posée, le body assemblé, les pressions posées, j’ai essayé le body, et tout va nickel ! La longueur est bonne et il ne me scie pas l’entrejambe, le décolleté est juste comme il faut, les manches sont à la bonne longueur (incroyable !). Donc, toile validée. Je n’ai plus qu’à sortir mon jersey interlock pour le refaire …

Patron : Body Pulp de Atelier Scämmit
Tissus : maille milano polyester-viscose-élasthanne – Coupons Saint Pierre
et Jersey interlock bio Luciole bordeaux – Mars’elle