Défi « Dressing cousu main » – Décembre

Voilà déjà 4 mois que le défi a commencé, et je m’y tiens toujours ! C’est vraiment chouette de commencer le mois avec un objectif à atteindre, et de voir petit à petit sa garde-robe s’étoffer de pièces portables et assorties. Continuons sur cette bonne voie !

Pour décembre, on sort un peu de l’ordinaire, puisque j’avais prévu de faire une robe de réveillon. Je la voulais absolument avec des manches, parce qu’on est en décembre et qu’en plus, le réveillon, ça se passe souvent le soir, au moment le plus froid de la journée et quand la fatigue commence à s’installer. Chez nous, pas de grosse fête où on danse, mais un repas tranquille avec la famille ou des amis. Donc, bref, longues manches. Je n’avais pas trouvé de patron à manches qui me convienne, et j’avais donc décidé de reprendre un patron sans manches, et d’en rajouter.

Finalement, en me tournant vers mes patrons vintage, j’ai trouvé une jolie robe des années 70 (« Femmes d’Aujourd’hui » de 1974 pour être précise), ce qui m’a évité de me casser la tête sur l’ajout de manches sur un patron existant. Voici donc le modèle finalement choisi. Avec ses manches larges, son encolure et sa ceinture constrastées, je la trouve super-belle et chic.

Pour le tissu, j’ai été faire un tour chez Chamick, à Awans, à 5 minutes d’Ikea. Waouh ! Une vraie caverne d’Ali Baba. On y trouve de tout, depuis la cretonne bon marché jusqu’à des fourrures, des soieries, du cuir, … Rien que dans les tissus noirs pailletés, il y avait des dizaines de rouleaux ! J’ai finalement opté pour une espèce de jersey en polyester (difficile de dire exactement ce que c’est) pour la robe, et un satin noir épais pour l’encolure et la ceinture.

Pour la réalisation, ça a été à la fois simple et compliqué. Le modèle en lui-même est assez simple, avec seulement 6 pièces (dos, devant, manches, poignets, encolure devant et encolure dos). Le patron a été vite fait.

Par contre, ça s’est vraiment compliqué quand il s’est agi de les mettre sur le tissu. En effet, les deux tissus sont hyper-fluides, glissent comme pas possible, et paraissent presque liquides. D’autant que les pièces devant et dos sont très grandes et que j’étais en train de manipuler 2,50 mètres de tissu. Galère, galère !

Ensuite, l’assemblage des pièces principales a été facile, car je les ai simplement passées à la surjeteuse. Vite fait, bien fait. Pour le col et les poignets, un peu moins facile, puisque j’ai travaillé avec ce satin hyper-glissant. J’ai fermé les poignets avec des pressions et non des boutons comme préconisé, d’abord parce que je n’avais que ça en stock (et le dimanche juste avant le réveillon, pas question de chipoter), et ensuite parce que ça m’a semblé facile à boutonner et déboutonner. Le dos est fermé avec un bouton à brillants. Pas sûre que ce soit l’idéal. Qu’en pensez-vous ? Par contre, les finitions ne sont pas extra, mais épingler ces scrogneugneus de tissus glissants, ça n’était pas une mince affaire.

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Enfin, mauvaise surprise, la ceinture n’était pas incluse dans le patron. Non pas que j’aie besoin d’un patron pour découper un rectangle de tissu aux bonnes dimensions, mais je n’avais pas d’idée sur la fermeture. Pas d’agrafes en stock, pas envie d’une vraie boucle, ni d’un noeud (comme les ceintures Obi) parce que ça ne faisait pas très « années 70 ». J’ai finalement mis des pressions, comme aux poignets. Je l’ai faite en 6 cm de large, mais je pense que j’aurais pu faire 7 ou 8 cm sans problème.

Et voilà la robe finie. Franchement, elle me plaît bien, et elle correspond exactement à ce que je voulais. L’encolure est suffisamment fermée pour pouvoir cacher un t-shirt dessous, les manches sont assez longues pour mes grands bras, bien larges et fluides comme je le souhaitais, avec de longs poignets. La ceinture finalise super-bien l’ensemble et évite à la robe de ressembler à un sac. Seul bémol : les emmanchures sont un peu serrées, mais ce n’est heureusement pas une robe pour aller travailler tous les jours. Pour une soirée, je pense que je peux la supporter …

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Désolée pour la photo floue, mais il semblerait que mon petit mari ait un parkinson précoce …

Il ne me reste plus qu’à me faire un brushing avec les pointes vers l’extérieur (aucune idée de comment on fait ça), et à croiser les doigts pour que les paillettes supportent le lavage en machine. Ce serait franchement dommage de retrouver une robe toute noire après lavage.

Allez, hop, on met du disco, on sort la boule à facettes, et c’est parti pour un réveillon vintage !

Tissus : jersey pailleté et satin noirs, Chamick
Patron : Femmes d’Aujourd’hui 1974