Vous vous souvenez que j’avais suivi une formation de patronage pour réaliser un patron de chemisier pile poil à mes mesures ? Inspirée par ma copine Delphine qui en a fait une version sans manches, je me suis dit que ce serait sympa d’en faire une version été, c’est-à-dire un peu plus cintrée, avec des petit mancherons et dans un tissu estival. J’avais justement repéré une popeline de coton très sympa aux tissus du Chien Vert (si vous regardez bien, ce sont des chapeaux et des dames en maillot de bain).
Vu que je l’avais déjà faite, la réalisation a été assez rapide. J’ai juste chipoté pour les mancherons, car j’ai dû les patronner moi-même. Il me semblait me souvenir que la monitrice nous avait dit que pour ce faire, il fallait repartir de la manche, la couper à la longueur désirée, mais en élargissant le bas pour ne pas que ça serre le haut des bras, ce que j’ai fait. Pour le placement non plus, ça n’a pas été simple, car je l’avais d’abord placé symétriquement par rapport à l’épaule, mais il était trop en avant. En le plaçant quelques centimètres vers l’arrière, tout est finalement bien tombé.
Je trouvais que la version été s’accordait mieux avec des pinces verticales dos, pour être plus ajustée. J’ai aussi arrondi le bas. Et enfin, je voulais tenter le boutonnage sous patte, afin de cacher les boutons. Ca aussi avait été expliqué par notre monitrice et à condition de faire les bons pliages, ça ne rajoutait quasiment pas de complexité. Heureusement que j’avais bien tout noté !
Bref, c’est la même chemise, mais quand même avec pas mal de différences. Comme la précédente, elle me va parfaitement (le contraire serait quand même dommage). Elle est très agréable à porter en ville ou en randonnée, dès qu’il fait chaud. Contrairement à un t-shirt, elle n’est pas près de la peau, et laisse circuler l’air.
Patron: maison, sur base du cours de patronage
Tissu: Popeline de coton chapeaux corail, Tissus du Chien Vert
Ce chemisier est joli et a tout ce qu’il faut pour être agréable à porter l’été
Merci pour votre commentaire. C’est vrai qu’il est sympa, et déclinable à l’infini