Le mois de mars a été décidé « mois de la lingerie » par les participantes au « Défi dressing cousu main » sur Facebook. La lingerie, ça peut bien sûr être des soutien-gorges, des culottes, des shortys, mais aussi des nuisettes, des maillots de bain, des pyjamas ou des peignoirs (allez voir un magasin Etam, et vous verrez bien). Perso, je ne me vois toujours pas me faire un soutien-gorge. D’abord parce que j’ai trouvé un chouette modèle dans le commerce, qui me va bien et que je renouvelle quand il tombe en pièces. Ensuite, parce que ça m’a l’air plutôt compliqué. Et enfin, parce que je crois que si j’additionne le prix de toutes les fournitures, j’arriverai aisément au prix d’un soutien-gorge en soie de chez Chantal Thomass, pour probablement un ratage mémorable.
Bref, j’ai donc choisi de plutôt renouveler l’expérience du pyjama. Pas que j’en manque vraiment, mais bon, certains sont assez vieux et/ou trop petits et il commence à être temps de les remplacer. Et parce que je suis tombée sous le charme d’un pyjama en tissu tartan rouge (vu je ne sais plus où) et que depuis, je rêvais de me faire un « pyjama de Noël ». Chance, en faisant mon petit shopping à Paris, dans le quartier de la place Saint Pierre, je suis tombée sur un « tissu pyjama » exactement comme je le voulais. Coton d’un côté, flanelle de l’autre. J’ai choisi de mettre la flanelle à l’intérieur, pour que ce soit doux contre ma peau.
Pour le modèle, j’avais enregistré il y a quelques temps un pyjama proposé par Wear Lemonade qui offre gratuitement le patron et la vidéo (merci beaucoup, beaucoup).
Attention, ce pyjama n’est pas si simple. Il y a deux erreurs sur le patron du pantalon (au niveau du nombre de pliages de la ceinture dos et de la position de la poche) et les explications de la vidéo sont parfois très très rapides, ce qui fait qu’il faut rester bien attentive et avoir un peu d’expérience en couture. J’ai par exemple foiré la pose du passepoil, en faisant coïncider le bout du passepoil et le bord de la veste. Ce qui fait que le bout du passepoil ne peut pas être pris dans la couture et on voit la cordelette blanche à l’intérieur. En espérant que ça ne s’effiloche pas à fond de balle au premier lavage. Bon.
On n’a pas non plus un tableau de mesure. Il ne taille pas très grand (par rapport à ma taille du commerce), et c’est un pyjama. Donc, en cas de doute, faites plutôt une taille au-dessus qu’une taille en-dessous. Il faut savoir aussi que les marges de couture de 1 cm sont incluses.
Le pantalon, malgré sa ceinture un peu élaborée, est assez rapide à faire. Sur la veste, j’ai passé du temps sur la pose du passepoil (avec en plus l’erreur du bas). Pour le reste, c’est assez classique et ne demande pas des compétences techniques de fou, même le col.
Maintenant que j’ai rectifié le patron et noté les explications, je pourrais aisément le refaire, car il est très sympa. Un peu juste au niveau des hanches cependant, même si j’ai fait un 42 et que mes hanches font 104 cm (normales, donc). Les longueurs de bras et de jambes sont tip-top. Après quelques nuits passées ensemble, je le valide complètement !
Je pourrais par exemple utiliser un coton léger, et le faire en short/veste manches courtes. J’ai même imaginé utiliser le patron du bas pour faire un short ou un pantalon fluide d’été, car il ressemble comme un frère au short Gabin d’Apolline patterns. Je me demande juste sur les plis ne vont pas me gêner pour choisir un haut assorti. A voir …
Tissu : Flanelle de coton, Marché Saint Pierre (Paris)
Patrons gratuits : Pantalon Julio (tuto et video) et veste Pierrot (tuto et video), de Princesse Tam Tam x Wear Lemonade
Super chic !
Bravo, Mère Noël !
Te voilà équipée pour un confinement cocoon !!
Oui, il a maintenant plusieurs lavages au compteur et toujours aussi seyant. 🙂
bonjour
Je l’ai fait il y a deux ans ce fut un de mes premiers projets couture en autonomie. Il a un très beau rendu. en rouge, il est très joli. Bravo!
Merci !
Bonjour, Ton pyjama est magnifique ! J’aime beaucoup l’écossais si gai !
Merci Fourmi !
Et il tient le coup ! Presque 4 ans plus tard, je le porte toujours et il n’a pas bougé !