Maman avait craqué sur ce modèle du dernier Burda hors série « Best of robes d’été » de février 2022. Elle rêvait d’une robe large, confortable et qui laisse passer l’air pour l’été. Et c’est vrai qu’elle est belle cette robe à volants ! Seulement, elle n’ose pas vraiment coudre toute seule chez elle, et avait peur de se louper. Ce qui serait dommage vu la quantité de tissu que cette robe demande (3,50 mètres).
Bref, je me dis que j’aimerais bien aussi cette robe pour l’été, et nous voilà parties en virée pour trouver du tissu. Maman se choisit un satin de coton floral très léger, dans les tons corail et violet, et moi une popeline de coton encore plus légère verte avec des feuillages.
Pour ma part, je décide de faire la robe d’origine : manches longues bouffantes et trois volants pour avoir une longueur chevilles. Je l’ai doublée, car je crains qu’elle ne soit trop transparente pour le bureau. Maman, elle, la voudrait plus courte (deux volants) et manches courtes car elle craint d’avoir trop chaud avec des manches longues. Son tissu est bien opaque, et elle choisit de ne pas la doubler, toujours pour des raisons thermiques.
Le patron ne comprend pas trop de pièces : un corsage (devant et dos), une parementure (devant et dos), une manche, une doublure (qui n’est en fait qu’un corsage rallongé), et il faut découper soi-même (sans se tromper) six bandes de tailles variées pour les volants. Le corsage a l’air de s’ouvrir sur le devant, mais c’est un trompe-l’oeil, et elle s’enfile en fait très simplement sans ouverture. Enfin, il faut un peu se contorsionner, mais ça va.
Au niveau du montage, c’est assez simple, mais le fronçage des volants est (très très) long. Du coup, j’ai mis le pied fronceur Bernina sur ma liste de cadeaux d’anniversaire … Les points techniques sont les fronces (volants + manches), la parementure et euh, c’est tout, je crois. J’ai raccourci le dernier volant pour qu’elle m’arrive à la cheville, et ne pas passer mon temps à nettoyer les sols avec le bas de ma robe.
Au final, j’ai dû aider maman à comprendre les explications, mais je crois que ça a été un super-exercice pour qu’elle puisse comprendre comment les pièces s’agencent. Nous nous sommes vraiment appliquées, et sommes toutes les deux très fières du résultat. Pour ma part, c’est une robe que j’ai déjà porté au bureau, et je n’ai rencontré aucun inconfort. On a l’impression de porter juste un voile autour de soi.
Et voilà le résultat ! J’ai envie de la refaire dans d’autres tissus. Je la verrais bien par exemple dans une broderie anglaise blanche ou dans un coton un peu plus épais pour la rentrée. On verra bien …
Fil : Vovó de Rosa Poma, coloris 6 (rosa velho), un peu plus de 7 pelotes
Patron : Water Lilies cardigan, Laine magazine n°12, mais il peut être acheté séparément
Très chouette modèle et elle vous va super bien à toutes les 2 🙂
Sylvie
Merci Sylvie !
Oui, super-modèle, à refaire probablement (je dis toujours ça, mais après, je me laisse tenter par d’autres patrons 😉 )
Quelles jolies robes et si bien portées !!!!
Ha ha, n’est-ce pas ! Quelles mannequins !
Très sympa aussi, celle-là, dans ses deux versions!
Merci bien encore !