L’homme a fait un grand tri dans sa garde-robe, et voulait jeter toute une série de chemises qu’il ne peut plus mettre (usées, trouées, tachées). Ma fibre « recyclage » s’est insurgée contre cette décision, et j’ai récupéré le lot. Je vais sûrement pouvoir en faire quelque chose. J’avais déjà réalisé une chemise garçonnet pour Pâques, mais il m’en restait encore 4 ou 5.
J’ai donc laissé la Puce choisir sa chemise, en lui promettant que j’allais en faire une robe de nuit. Entre nous, elle a eu l’air sceptique, mais a choisi de bonne grâce une chemise bleue à rayures rouges et blanches. La voilà en plein essayage …
Un peu grande, n’est-ce pas ? Elle faisait un peu la folle avec sa vieille chemise, et j’ai eu du mal à faire une photo bien cadrée et pas trop floue. Mais bon, vous avez l’idée générale …
J’ai fouillé mes magazines, à la recherche d’un patron qui pourrait convenir pour une robe de nuit. C’est-à-dire une robe assez droite, simple, sans fioritures. Et j’ai trouvé dans mon magazine préféré, à savoir le Burda n°37H, 2012 (décidément mon chouchou, je crois) une petite robe (celle de gauche, à fleurs).
Seul souci rencontré : la chemise est ouverte devant (normal, c’est une chemise). Or le modèle présenté ne présente de couture ni devant, ni dans le dos, et je ne voulais pas d’une couture devant pour rassembler les deux pans. J’ai donc inversé devant et dos de la chemise, pour avoir la couture dans le dos, et j’en ai profité pour mettre la boutonnière dans le dos également, comme sur le modèle de droite (en blanc). Vous me suivez ?
Au lieu de suivre le patron dans le bas, j’ai gardé le bas de la chemise telle quelle, pour garder un effet « liquette de grand-père », avec une petite fente sur le côté.
Bref, voici le résultat final, qui me paraît pas mal du tout, et carrément plus adapté à ma pucette …
Un peu plus seyant, non ? Elle est ajustée sans être étroite, avec une belle longueur de robe de nuit, et des manches courtes pour les nuits un peu plus fraîches. Finalement, il s’avère que mettre les boutons (et surtout 4) n’était pas l’idée du siècle car, évidemment, miss ne sait pas la fermer toute seule. D’autant qu’elle déteste les boutons.
Voici quelques détails :
Malgré ce détail, elle la met volontiers. Et moi, je me sens bien d’avoir évité une triste fin à cette vieille chemise …
Modèle : mix de 641 et 642, Burda n°37H, 2012