Je louchais depuis un bout de temps sur les jolies boîtes à couture dans les merceries. Vous savez, ces jolies boîtes recouvertes de tissu, et non pas ces boîtes en plastique de chez Ikea que j’utilise habituellement. Cependant, il y avait toujours quelque chose qui clochait, que ce soit le prix, la taille, le motif, l’organisation intérieure, …
Comme j’en ai trouvé une dans « Le grand livre du cartonnage » (Laurence Anquetin), j’ai décidé de la faire moi-même. Au départ, je pensais adapter les dimensions à mes besoins, mais en fin de compte, elle est assez grande pour contenir mon papier carbone et mon papier à patrons, sans devoir l’adapter. Et ça, c’est pas mal, parce qu’en adaptant, il y a toujours un risque d’erreur sur les dimensions.
Sur le couvercle, j’avais vraiment envie de mettre une broderie en rapport avec la couture. J’ai pris une version adaptée (minimisée) de la broderie « Sewing room » utilisée pour mon SAL il y a 3 ans (déjà !), c’est-à-dire les deux parties de chaque côté de la machine à coudre. Je n’ai pas mis tellement de temps pour la broderie, et en tous cas moins que pour la boîte.
La boîte, justement, j’ai mis presque un an à la réaliser, mais en n’y travaillant qu’un dimanche après-midi par mois, quand on fait notre après-midi « bidouillages » avec les copines. Donc, au final, ça va encore. Elle n’est pas tellement compliquée à réaliser, car uniquement des angles droits, et des casiers suffisamment grands pour y passer mes doigts. Pas de difficulté particulière, excepté le nombre de pièces à découper et assembler.
Deux casiers sont prévus dans la partie supérieure pour mettre les petits accessoires, et un grand compartiment en-dessous pour les objets plus grands. Les deux parties sont bien hautes.
A la dernière minute, j’ai pensé à ajouter un petit ruban, pour garder le couvercle à la verticale. Sinon, on risque d’abîmer la charnière, si on la laisse aller vers l’arrière à chaque ouverture. La charnière, justement, je l’ai renforcée avec du skivertex (une sorte de papier recouvert de tissu solide), pour qu’elle dure longtemps.
Le tissu, je l’avais acheté avec ma sœur au marché du tissu il y a pfiou … au moins ça ! Elle s’était déjà fait une trousse de tricot avec ce tissu, et j’ai utilisé ce qui restait (enfin, une partie) pour ma boîte. Et comme il en reste encore, je vais pouvoir faire des accessoires (mais ça, je vous en parlerai plus tard). Je trouve vraiment que le cartonnage fait avec du tissu, ça a la classe. Et c’est assez facile, en fait.
Je suis très contente du résultat, qui correspond exactement à mes attentes. Il n’y a rien à faire, mais un ouvrage de cartonnage réalisé en soignant les finitions, c’est franchement joli. Cette boîte rend parfaitement bien dans mon atelier couture. Elle contient tous les accessoires que j’utilise régulièrement (y compris l’énorme pince Vario ou le papier carbone), à part les règles évidemment. J’en suis très fière, et très contente.