Pour la première fois sur ce blog, je vais vous parler voyage. Bon, c’est juste un citytrip près de chez nous (pour les belges et les français qui nous lisent), car en cette période de covid, on ne peut pas aller où on veut, mais on a quand même besoin d’air. Comme plusieurs d’entre vous étaient emballées pour y aller, je vous fais ici un petit topo de notre weekend de 3 jours.
Alors, je ne vais pas vous faire toute l’histoire de Gand, mais il faut savoir que c’est une ville née au Moyen-Âge, au confluent de la Lys (Leie) et de l’Escaut (Schelde). Depuis ce moment, Gand est devenu un pôle connu mondialement pour son textile, et un port de premier plan, avant qu’Anvers ne prenne le relais. Je vous raconte tout ça, car cette histoire a modelé la ville telle qu’elle est actuellement.
Note : Nous avons visité Gand en mai 2021, à la sortie du confinement. A l’heure où je vous écris, il faut réserver quasiment toute visite à l’avance (quelques heures ou quelques jours en fonction de l’affluence). Je ne sais pas dire si ces réservations seront maintenues dans le futur, ou si des visites « libres » seront à nouveau possibles. En ce moment, en tous cas, il vaut mieux être un minimum organisé.
L’histoire de la ville
Pour vraiment découvrir l’histoire de la ville, le mieux est de commencer par le STAM (le Musée de la ville), réservé la veille au soir, dans un quartier tranquille un peu décentré, mais facilement accessible en tram. Ce musée retrace l’histoire de la ville, de l’antiquité à nos jours en plusieurs salles organisées de façon chronologiques. Chacune d’elle est équipée de matériel audiovisuel qui permet de rendre la visite captivante, même pour les enfants (il y avait des tout petits, mais je dirais que ça devient vraiment intéressant à partir de 6-7 ans). Il y a aussi des « jeux » qui permettent de se mettre dans la peau d’un marchand ou d’un architecte. Ce qui ne gâche rien, c’est que le musée est installé dans le Bijloke, un complexe anciennement composé d’un couvent et d’un hôpital, et maintenant transformé en musée, centre artistique, salles de concert, etc. Nous avons pris un peu plus d’une heure et demie pour parcourir l’exposition permanente. La puce (10 ans) a bien aimé et ne s’est pas ennuyée.
Une fois qu’on a bien l’histoire et la géographie de Gand en tête, on peut se lancer à l’assaut de la ville, et découvrir l’histoire « en vrai », par ses bâtiments et ses quartiers.
Le château des comtes
Comme il faut réserver le château à une heure bien précise (ici aussi, nous l ‘avons fait la veille au soir), nous avons commencé par là. Impressionnant, au cœur de la ville, très bien conservé, le château vaut vraiment le détour. Donjon, oubliettes, salle de torture, chemin de rondes, douves, … tous les éléments d’un vrai château-fort sont réunis. En prime l’audio-guide très drôle (et un peu grivois), nous fait passer un très bon moment (prévoir vos écouteurs si vous ne voulez pas passer la visite avec l’appareil collé à l’oreille) et nous en apprend beaucoup sur le comte Philippe d’Alsace et son épouse Elisabeth. Nous avons passé presque deux heures dans le château, et la puce a adoré !
Attention, le château n’est pas adapté aux personnes à mobilité réduite, à moins de se priver d’une grande partie de la visite (escaliers raides et étroits).
En sortant du château, ayant besoin de reprendre des forces avant la visite historique, nous nous sommes arrêtés au café de l’hôtel Harmony (Kraanlei), en terrasse, au bord de la Lys. Un agréable moment, au calme.
La commande peut se faire via le smartphone : on scanne le QR code sur la table, on fait son choix dans la (large) carte, on valide, on paie et le serveur arrive 5 minutes plus tard avec notre commande. C’est le genre de petits gadgets électroniques qui me plaisent bien, on est un peu geek ou on ne l’est pas …
Si vous avez faim, continuez un peu plus loin, dans la « rue des gourmets » (Oudburg) qui foisonne de restaurants de toutes origines (portugais, italien, japonais, tibétain, turque, thaïlandais, …).
Visite du centre historique
Nous avons ensuite entamé la visite du centre historique, à l’aide de la substantifi’carte et de la brochure reçus à l’office du tourisme. La carte est assez bien faite, car elle propose un circuit de base, qui peut être prolongé selon nos centres d’intérêts. Pour notre part, nous avons pris les options « Gourmet » et « Street art ». La brochure donne tous les détails sur ce que l’on voit. Il nous a fallu un peu plus de deux heures pour faire le tour, en s’arrêtant tous les dix mètres pour prendre une photo.
Là, on en a pris plein les mirettes. Le centre historique de Gand est juste magnifique et hyper-bien préservé. On passe son temps le nez en l’air, à admirer façades et bâtiments historiques. Malgré ce côté « historique », la ville ne perd rien de sa vie, et ne ressemble pas à un musée à ciel ouvert, ni à un attrape-touristes géant.
Le beffroi
En cours de route, nous n’avons visité qu’un seul bâtiment sur les dizaines rencontrés : le Beffroi. De là-haut, on a évidemment une vue magnifique sur la ville. Il est amusant de voir que les maisons du Moyen-Âge sont étroitement mêlées aux cheminées des industries. En redescendant, nous avons traversé plusieurs petites salles, avec une exposition de dragons, et une explication sur la fabrication des cloches. Le Beffroi vaut vraiment la montée, qui se fait aux 3/4 par ascenseur, mais la dernière partie se fait via un escalier très étroit et difficile (à éviter pour les personnes à mobilité réduite). Compter environ 1/2 heure pour monter et descendre.
Pour ne pas alourdir votre lecture, j’ai coupé arbitrairement l’article en deux. Ne m’en veuillez pas 🙂
La suite ici : Weekend à Gand – Un vrai dépaysement où vous trouverez tous les détails pratiques.
Mon voyage sur Tripadvisor : https://fr.tripadvisor.be/Trips/103491115
Merci pour toutes ces infos très complètes 🙂
Ben écoute, pas de quoi. Si je peux être utile à quelqu’un, ça me fait plaisir 🙂